L’alcool est responsable de 30% des accidents mortels en voiture, ce qui le place en première position des causes de décès sur la route. Pourtant, dans la plupart des cas, les responsables sont des buveurs occasionnels. Il suffit souvent d’une fête de famille, d’une bière entre amis ou d’une soirée bien arrosée et le trajet de retour vire au cauchemar. La sanction pour une alcoolémie positive est le retrait de 6 points immédiat sur le permis de conduire.
Statistiquement ce sont les jeunes conducteurs entre 18 et 24 ans qui causent le plus d’accidents liés à l’alcool que les autres conducteurs et en sont de ce fait aussi les principales victimes. Ces jeunes conducteurs peu expérimentés ont tendance à se surestimer. D’ailleurs, depuis le 1er janvier 2014, les nouveaux conducteurs sont soumis à l’interdiction totale de conduire sous l’influence de l’alcool.
S’agit-il d’ivresse ou d’intoxication alcoolique ?
La loi se base sur un chiffre pour déterminer s’il y a alcoolémie ou non. Une notion subjective mais qui reste cependant à prendre en compte est l’ivresse, autrement dit l’incapacité à bien contrôler ses mouvements et ses actes. Puisqu’une personne qui n’a pas l’habitude de boire ou qui a bu de l’alcool sur un ventre vide n’est pas en état de conduire, même si elle présente moins de 0,5g/l dans le sang. Le jeune conducteur pour alcool au volant est plus lourdement sanctionné qu’un conducteur qui dispose d’au moins 5 ans de permis de conduire.
Ainsi il faut faire preuve de vigilance car l’éthylotest est très utile et efficace pour mesurer la capacité d’un conducteur à conduire, et dans toutes les façons vous devez également vous sentir en possession de vos moyens avant de conduire. Et surtout si votre permis date de moins de trois ans. Vous avez moins de réflexes qu’un conducteur expérimenté et serez donc plus susceptible de causer un accident.
Il est interdit de conduire avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g par litre de sang, soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré. Au-delà de ce chiffre, le conducteur compromet la sécurité de ses passagers et des autres usagers de la route. Il risque de lourdes sanctions.
La vérification du taux d’alcoolémie permet d’établir avec certitude si un conducteurs ou non les taux d’alcool autorisés. Elle vient confirmer ou infirmer les résultats d’un éthylotest.
Les forces de l’ordre peuvent pratiquer des dépistages du taux d’alcoolémie des automobilistes en cas d’accident de la route ayant causé un dommage corporel, même si le conducteur n’est pas le responsable. Ils peuvent aussi effectuer des dépistages en cas d’infraction au code de la route, même si le conducteur ne manifeste pas un état d’ivresse.
Il est aussi important de savoir que des dépistages peuvent être également ordonnés par le procureur de la République ou les officiers de police, sans infraction ou accident de la circulation. Et si le taux d’alcool est compris entre 0,5 et 0,8 grammes par litre de sang : vous risquez une amende forfaitaire de 135 euros et une perte de six points sur le permis de conduire. En cas de comparution devant le tribunal par décision du procureur de la République ou de contestation de l’amende forfaitaire, le conducteur encoure également une suspension du permis de conduire.
Pour un taux d’alcool supérieur à 0,8 grammes par litre de sang : le conducteur risque 2 ans d’emprisonnement, et 4 500 euros d’amende et une suspension du permis. Cette infraction implique la perte de six points du permis de conduire.